Cette page est le résultat de la compilation de diverses informations issues de livrets Fertiligène, Round Up, Phytopoche et de l’hebdomadaire professionnel “Le Lien Horticole

Les substances actives indiquées ci-après ne sont qu’une information sans garantie. Consulter le site e-Phy pour plus d’information sur les S.A. autorisées et actives contre le ravageur.

SOMMAIRE
Champignons (maladies cryptogamiques)

Cycle des champignons : exemple de l’oïdium

Anthracnose du Saule, Anthracnose du Platane
Black Rot (Maladie des taches rouges)
Botrytis
Chancre, Chancre à coniothyrium, Chancre coloré
Coryneum
Dessèchement cryptogamique
Die black
Fumagine et Fourmis
Fusariose
Graphiose
Maladie des pousses de Pin
Moniliose du cerisier
Oïdium, Oïdium perforant
Pestalozzia guepini
Phytophthora
Polypore
Pourridié
Rouille
Septoriose
Taches Foliaires (Hortensia, Laurier rose, Thuya)
Taches Noires ou Marssonina rosae (Rosier, Érable)
Tavelure

Bactéries - Virus

Feu bactérien

Troubles Nutritifs

Les traitements d’automne

Contre quelles maladies ?
Application et produits
Mesures complémentaires

Conseils et Adresses : voir le dossier “Phytosanitaire

CHAMPIGNONS


Cycle des champignons

Le mycélium est l’appareil végétatif du champignon : c’est un réseau de filaments.

La fructification est l’extériorisation du champignon sous sa forme visible.

Les spores sont des organes de reproduction sexués peu sensibles au froid (hiver).
Les conidies sont des organes de reproduction asexués sensibles au froid et fragiles à la gelée (printemps, été).

Saprophyte : qui se nourrit de la matière en décomposition (feuilles mortes).

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Anthracnose du Saule

 

Nécrose sur jeunes rameaux

Mesures préventives

Éliminer les rameaux présentant des chancres.

Traitements

Intervenir très tôt pendant la période d’étaiement des feuilles, surtout si le printemps est frais et humide.

Faire 3 traitements à 1 mois d’intervalle au cours des mois de mars à mai.

Substances actives

Il existe des variétés résistantes

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Symptômes et dégâts

Feuilles

Taches brunes se décolorant au centre. Le limbe se déforme si la nervure centrale est attaquée.
Jaunissement puis dessèchement et chute prématurée.

Jeunes rameaux de l’année

Formation de chancres noir‚tres, ovales (1 à 1,5 cm de long),
Apparition de petits points brun clair ou noirs (fructifications visibles à la loupe),Déformation du rameau qui devient tortueux et se dessèche.Remarque : ne pas confondre avec le chancre noir du saule dont les taches sur feuilles sont anguleuses et les chancres sur rameaux plus importants (2 à 3 cm parfois jusqu’à 7/8 cm).

Cycle d’évolution

Hivernation sous forme de mycélium dans les chancres sur l’écorce des rameaux.
Très tôt au printemps, à la faveur de pluies, le champignon se développe dans les tissus foliaires et de l’écorce des rameaux.

Autres plantes sensibles

Platane, tilleul, chêne

 
Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 Anthracnose du Platane

 

Nécrose sur jeunes rameaux

Mesures préventives

Brûler et enfouir les feuilles mortes.

Traitements

Sur les arbres attaqués la saison précédente et/ou en condition printanière fraîche et humide, réaliser un traitement lors du gonflement des bourgeons et un autre durant la période d’étalement des feuilles

Remarque : les traitements d’automne à base de cuivre ont une action sur le champignon.

Substances actives

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Symptômes et dégâts

Bourgeons

Dessèchement.

Feuilles

Taches brunes anguleuses le long des nervures. Ces taches finissent par se dessécher et se nécroser.

Rameaux

Formation de chancre à la base des brindilles et rameaux attaqués.
Dessèchement des parties de végétal situé au-dessus des chancres.

Cycle d’évolution

Hivernation sous forme de mycélium dans les chancres sur les rameaux atteints ou sous forme de périthèces sur les feuilles tombées au sol.
Au printemps, en condition fraîches et humides, les chancres libèrent les spores qui, grâce au vent et à la pluie, contaminent les jeunes pousses à l’ouverture des bourgeons.
En été, le champignon continue son développement au gré des épisodes pluvieux.

Autres plantes sensibles

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Black Rot (Maladie des taches rouges)

 

Taches sur feuilles

Mesures préventives

Couper les rejets à la base du tronc et les branches trop basses (feuillages près du sol).
Ramasser et brûler les feuilles mortes.

Traitements

Réaliser 2 traitements si le printemps est frais et humide :
- 1er traitement au début de l’étalement des feuilles
- 2e traitement à la fin de la floraison

Remarque : les traitements cupriques ont une action sur le champignon.

Substances actives

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Symptômes et dégâts

Feuilles

Au printemps : apparition de petites taches jaune clair, peu visibles.
Début juin : les taches s’agrandissent et deviennent brun-rouge avec un halo chlorotique jaune-vert. Les taches, d’abord limitées par les nervures, s’étendent à l’ensemble du limbe.Enroulement et dessèchement des feuilles atteintes qui finissent par tomber prématurément.

Cycle d’évolution

Conservation sous forme de périthèces sur les feuilles tombées au sol.
Au printemps, émission de spores transportées par le vent et/ou la pluie sur les branches basses de l’arbre.
Germination et développement sur organe végétal.
Les contaminations se succèdent durant la saison au rythme des périodes douces et pluvieuses.

Autres plantes sensibles

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Botrytis

 

Picotes sur fleurs

Mesures préventives

Éliminer les organes attaqués.
Lors des opérations de taille, ne pas laisser les débris végétaux sur le sol.
Éviter les excès d’humidité.

Traitements

Traitements difficiles à mettre en œuvre compte tenu des conditions (période pluvieuse) dans lesquelles se développe le champignon.

Applications foliaires : blocage du développement du mycélium.

Substances actives

Iprodione (Rovral Aqua Flo),

 

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Symptômes et dégâts

Feuilles

Formation de taches se nécrosant et se desséchant.

Tiges

Manchon mycélien gris.

Fleurs

En début d’infection, présence de petites taches brunes appelées “picotes”,
Pourriture et formation d’un feutrage gris caractéristique.

Cycle d’évolution

Conservation sur les débris végétaux tombés au sol.
Au printemps, en conditions humides et douces, émission de spores transportées par le vent et/ou la pluie.
Germination et développement sur organe végétal.
Par temps humide succession de cycles.

Autres plantes sensibles

Nombreuses (Aucuba, azalée, hortensia...)

 

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Chancre

Frêne, hêtre, peuplier

Mesures préventives

 

Traitements

Curetage et désinfection

Substances actives

 

 

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Symptômes et dégâts

Déformation du tronc avec présence de bourrelets rougeâtres

Cycle d’évolution

 

Autres plantes sensibles

 

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 Chancre à coniothyrium

Mesures préventives

Éviter toute blessure lors des travaux d’entretien des rosiers.
Tailler et éliminer les rameaux infectés, en prenant garde de ne pas toucher le tissu nodal (point de greffe) et en laissant le minimum de bois mort.

Traitements

Réaliser un ou plusieurs traitements à base de cuivre entre la période de chute des feuilles et la reprise de végétation.

Substances actives

 

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Symptômes et dégâts

Rameaux

Apparition de petites taches jaunes ou rouges bordées d’un liseré rouge contrastant nettement avec la couleur verte des tiges de rosiers.
Les taches s’élargissent en prenant une couleur lie de vin. Nécrose et dessèchement des tissus.
Formation de chancres ceinturant la tiges qui fini par se dessécher

Remarque : ces symptômes apparaissent fréquemment à l’insertion entre porte-greffe et greffon.

Cycle d’évolution

 

Autres plantes sensibles

Conservation de façon saprophytique sur les débris de végétaux tombés au sol. Au printemps, les spores au contact avec une blessure de l’écorce germent et le champignon se développe.

 

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 Chancre coloré

Sur platane

Mesures préventives

Hautement contaminant.
Lutte et déclaration obligatoire

Traitements

Dévitalisation, Abattage et traitement fongique des débris et matériel, Incinération contrôlée des bois.

Ne tailler que par temps sec et froid, sans vent
Palies badigeonnées au fongicide
Bois de taille incinéré
Outils, site et sciure désinfectés

Substances actives

Traitement fongique du matériel : alcool à brûler ou autre spécialité commerciale autorisée pour l’usage N° 11 01 6201

 

 

 

 

 

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Identification

Flammage brun-violet de l’écorce gagnant le haut de l’arbre. Croissance de 1m/an

Symptômes et dégâts

En progression dans le sud

Cycle d’évolution

Propagation par l’homme, les outils de taille, la sciure

Autres plantes sensibles

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Coryneum

Kerria, Laurier cerise

Mesures préventives

 

Traitements

 

Substances actives

Dithianon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Symptômes et dégâts

Tâches allongées sur les rameaux dont la partie terminale se dessèche

Cycle d’évolution

 

Autres plantes sensibles

 

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Dessèchement cryptogamique

Mesures préventives

Éliminer les rameaux desséchés.
Éviter l’arrosage par aspersion.
Veiller à la vigueur des végétaux (apport d’engrais équilibré).

Traitements

Traiter dès l’apparition des premiers symptômes.
Faire 3 traitements à dix jours d’intervalle.

Substances actives

 

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Identification

On regroupe sous le terme “brunissures”, plusieurs champignons dits de faiblesse : Phomopsis juniperovora, Pestalotiopsis funerea, Kabatina thuyae, Kabatina juniperi

Symptômes et dégâts

Rameaux

Dessèchement progressif à partir de leur extrémité.
Coloration brun-rougeâtre.
Parfois présence d’un chancre grisâtre à la base des rameaux attaqués.

Remarque : attaques d’abord localisées à quelques rameaux gagnant l’ensemble des branches.

Cycle d’évolution

Le cycle de ces champignons est peu connu : 

Les spores transportées par le vent et/ou la pluie, germent au contact d’un tissu végétal blessé ou humide. Le champignon se développe dans l’organe attaqué.
Forte hygrométrie et températures élevées favorisent les attaques.

Autres plantes sensibles

Conifères (if, cyprès, genévrier ...).

 

 
Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Die black

 

Dessèchement sur rameaux

Mesures préventives

Éliminer les rameaux attaqués.
Ramasser et brûler les feuilles très atteintes et celles tombées au sol.
Éviter l’arrosage par aspersion.

Traitements

Les traitements se font en préventif, après taille et/ou pendant les périodes de chute de feuilles.
Il n’existe pas de traitement curatif
.

Substances actives

 

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Symptômes et dégâts

Feuilles

Taches irrégulières, de forme arrondie et de couleur marron clair devenant brunes en pourtour ou milieu de limbe,
pustules noires réparties de façon concentrique.

Rameaux

Dessèchement des jeunes pousses. Les feuilles deviennent marron foncé puis noires et peuvent rester attachées sur le rameau.

Cycle d’évolution

Le champignon hiverne soit dans les feuilles, ou dans les débris végétaux tombés au sol, soit sur les plantes au niveau des chancres.
Au printemps, les infections ont lieu dès que les températures deviennent clémentes. Le champignon pénètre dans la plante par les blessures (plaie de taille, branche cassée, ...)
Dissémination des spores par la pluie et le vent. Attaques graves lorsque les températures sont douces (20 et 25°C)

Autres plantes sensibles

Rhododendron, saule, troène, ...

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Fumagine

 

Fumagine sur Cotoneaster lacteus

Fourmis

 

Fourmis avec pucerons verts

Particularités

Fumagine

Il s’agit d’un champignon de couleur noire et d’aspect pulvérulent encore appelé oïdium noir. La fumagine se développe sur le miellat secrété par certains insectes piqueurs suceurs comme les cochenilles, les pucerons ou encore les psylles.

Par sa présence sur les feuilles, la fumagine perturbe l’assimilation chlorophyllienne. Ainsi, en cas de présence massive la croissance de la plante s’en trouve réduite.

Fourmis

Les fourmis sont peu nuisibles aux plantes.

Leur présence indique que les feuilles, les pousses ou les branches de la plante sont infestées par des colonies de pucerons. En effet, les fourmis sont très friandes du miellat secrété par les pucerons. Parfois elles construisent sur les tiges des plantes des abris de terre destinés à protéger les pucerons (fréquent sur rosier).

Les activités souterraines des fourmis peuvent perturber accidentellement le développement des plantes et des pelouses du fait de l’ameublissement du sol autour de leurs racines.

Stratégie de lutte 

Dans tous les cas, il convient de rechercher la cause de la présence de fourmis ou du développement de fumagine : colonies de pucerons, de cochenilles ou de thrips : intervenir alors avec un insecticide approprié.

 

 

 

 

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Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Fusariose

Sur cyclamen

Mesures préventives

Éviter les carences en Calcium
Arrosage par goutte à goutte ; alterner les longs/espacés avec les courts/fréquents

Traitements

Arrosage avec du nitrate de calcium. Attention aux excès d’azote

Substances actives

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Identification

 

Symptômes et dégâts

À l’automne, nécroses sur la bordure des pétales

Cycle d’évolution

 

Autres plantes sensibles

 

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Graphiose

Orme

Mesures préventives

 

Traitements

Espèces résistantes

Substances actives

 

 

 

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Identification

 

Symptômes et dégâts

Flétrissement brutal des rameaux dont les extrémités se recourbent.

Cycle d’évolution

 

Autres plantes sensibles

 

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Maladie des pousses de Pin

 

Dessèchement de pousses de pin

Mesures préventives

Tailler et brûler les rameaux atteints.
Si possible, éliminer les cônes de 2 ans.

Traitements

Pas de traitement homologué (2002).

Substances actives

 

 

 

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Symptômes et dégâts

Pousses

Rougissement des aiguilles infectées.
Les pousses infectées restent de taille plus petite que les pousses saines.
Les rameaux attaqués sont secs et cassants.
Un départ de pousse latérale se produit si la pousse terminale est détruite.

Branches

Formation de chancre. L’écorce prend une couleur brune à violette, puis noire et finit par sécher.

Cycle d’évolution

Conservation sous forme de fructification sur les aiguilles.
Au printemps (avril / juin), les spores disséminés par la pluie,contaminent les jeunes pousses en pénétrant par les stomates.
Les cônes de 2 ans sont infectés au cours de leur élongation environ 3 semaines après l’infection des pousses. Ils constituent la principale source de contamination.

Autres plantes sensibles

 

 
Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Moniliose du cerisier

 

Moniliose sur rameau

Mesures préventives

Éliminer les rameaux attaqués et les fruits momifiés.
Protéger les plaies de taille avec un mastic.

Traitements

En cas d’attaque, faire un traitement renouvelable 10 jours après.
En automne, à la chute des feuilles et au printemps, avant débourrement, faire un traitement cuprique préventif.

 Applications foliaires : blocage du développement du mycélium.

Substances actives

Cuivre au débourrement.
Iprodione (Rovral Aqua Flo),

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Symptômes et dégâts

Fleurs

Dessèchement brutal. Les fleurs restent agglomérées en masses sèches et brunâtres.
Apparition de coussinets sporifères gris de 1 à 2 mm de diamètre.

Rameaux

Dessèchement et formation de chancre.

Fruits

Dessèchement, apparition de coussinets sporifères gris. Les fruits restent accrochés aux branches tout l’hiver.

Cycle d’évolution

Conservation sous forme de mycélium dans les chancres sur les rameaux et de sclérotes sur les fruits momifiés.
Au printemps, les coussinets sporifères libèrent des spores qui sont transportées par le vent.

Autres plantes sensibles

Nombreuses : Prunus ornementaux, fruitiers à noyaux et pépins

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Oïdium

 

Feutrage blanc sur foliole de rosier

Mesures préventives

Ramasser et brûler les feuilles mortes.
Tailler les rameaux oïdiés.

Traitements

Traiter d’avril à octobre dès l’apparition des premiers symptômes.
Éradication totale à -20°C
.

Les conidies sont fragiles à l’eau : une grosse pluie ou un arrosage copieux les fait tomber des feuilles.

Substances actives

Dinocap, Soufre

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Identification

Le champignon diffère selon les plantes, contrairement au mildiou.

Symptômes et dégâts

Feuilles

Duvet blanchâtre d’aspect farineux.
Gaufrage et dessèchement.

Tiges

Manchon blanchâtre devenant gris.

Boutons floraux

Duvet blanchâtre.
Dessèchement et avortement.

Cycle d’évolution

Conservation sous forme de mycélium entre les écailles des bourgeons - climat dur - et/ou de périthèces sur les débris de végétaux tombés au sol - climat doux.
Au printemps, premières libérations de spores transportés par le vent et/ou la pluie. Contaminations des jeunes pousses en condition d’hygrométrie élevée et de températures douces. L’attaque est quasi immédiate.
La fin de 1’été et le début de l’automne sont souvent favorables aux attaques d’oïdium.

Époque d’observation : d’avril à septembre. Les périodes chaudes et humides sont favorables.

Autres plantes sensibles

Nombreuses : Berbéris, fusain, spirée, chèvrefeuille, rosier,

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 Oïdium perforant

 

Gaufrage et perforation des feuilles

Mesures préventives

Au printemps, sur plante faiblement attaquée, éliminer les rameaux atteints.
Ramasser et brûler les feuilles mortes.
Limiter les apports d’engrais azotés qui favorisent une pousse excessive (jeunes tissus sensibles).

Traitements

Sur haies régulièrement attaquées, faire un traitement systématique en début de printemps.
Traiter dès l’apparition des premières taches. Renouveler si nécessaire tous les 10 jours.

Substances actives

Dinocap, Soufre

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Confusions possibles

Ne pas confondre les criblures d’origine bactériennes ou dues au champignon Coryneum beijerinckii, avec l’oïdium perforant. Ce dernier produit un feutrage blanc caractéristique.

Symptômes et dégâts

Feuilles

À la face inférieure, présence de taches blanchâtres et d’aspect duveteux.
Déformation et crispation du limbe qui devient asymétrique (par rapport à la nervure centrale).
Perforation des feuilles : les tissus attaqués se nécrosent et finissent par se détacher du limbe. Les trous (5 à 7 mm de diamètre) de forme circulaire peuvent être isolés ou confluants.

Cycle d’évolution

Conservation sous forme de mycélium dans les bourgeons des rameaux.
Au printemps, contaminations dès que les températures deviennent clémentes (15/25 C°).
Le champignon se développe sur les jeunes pousses, fructifie en donnant de nouvelles spores qui assurent la propagation de la maladie.

Autres plantes sensibles

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Pestalozzia guepini

 

Taches sur feuille

Mesures préventives

Éliminer les rameaux attaqués.
Ramasser et brûler les feuilles très atteintes et celles tombées au sol.
Éviter l’arrosage par aspersion.

Traitements

Les traitements curatifs ne présentent pas une bonne efficacité.

Traiter dès l’apparition des premières taches. Renouveler si nécessaire à 10 / 20 jours d’intervalle.

Substances actives

 

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Symptômes et dégâts

Feuilles

Taches irrégulières de couleur brun gris délimitées par des zones marginales plus foncées (zone de fructification du champignons).
Progression du bord du limbe vers le centre.

Rameaux

Dessèchement des jeunes pousses.

Cycle d’évolution

Conservation sur les feuilles mortes.
Au printemps, en conditions humides et températures clémentes, émission de spores qui infectent les jeunes pousses.
Le champignon se développe sous la cuticule des feuilles et fructifie.
De nouvelles contaminations s’opèrent.

Autres plantes sensibles

Les camélias et les magnolias peuvent également être attaqués.

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Phytophthora

 

Flétrissement d’un rhododendron

Mesures préventives

Veiller au bon drainage du sol.
Éliminer les plantes malades (ôter le maximum de racines).
Éviter les excès d’azote (choisir des engrais enrobés à diffusion lente : 12/14 mois)
Stimulants envisageables : biostimulants (Florendi), substances humiques (Osiryl ou Humik), phosphate de potassium, ammonium de zinc.

Traitements

Traiter les sujets voisins d’un sujet malade afin de prévenir toute attaque.
Effectuer 1 traitement par mois pendant la période à risque (sol humide et températures douces).

Le Curasis J a un effet stimulant, sans accoutumance.

Substances actives

Cuivre au débourrement, Dimétromorphe (Forum PM), Propamocarbe HCL (Curasis J)

 

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Symptômes et dégâts

Feuilles

Flétrissement du feuillage qui prend une teinte vert terne. La plante à un aspect de “parapluie” : les feuilles pendent et deviennent cassantes.

Collet / racines

Pourriture humide se développant sur les racines puis gagnant le collet.
Les tissus nécrosés ont une couleur rouge violet.

Cycle d’évolution

Conservation sous forme de spores et/ou de mycélium sur les débris végétaux tombés au sol.
Au printemps, en conditions humides et douces, les spores germent et produisent des zoospores.
Ces dernières sont mobiles et pénètrent dans la plante par les radicelles ou une racine blessée.
Colonisation du système racinaire.

Autres plantes sensibles (Lien Horticole N°19/516 du 11 mai 2006, page 10). Liste non exhaustive.

Très sensible
Choisya ternata

Conifères
Chamaecyparis (‘Elwoodii’, ‘Alumii’, ‘Columnaris’, ‘Fletcheri’, ‘Pottenii’, ‘Minima glauca’, ‘Nidiformis’, ‘Stemartii’), Cedrus, Larix, Araucaria, Taxus

Plantes de terre de bruyère
Rhododendron (notamment les bleus), azalées, Pieris, Erica, Calluna, Daphne

Arbustes persistants
Abelia, Escallonia, Ceanothus (notamment thyrsiflorus), Lavandula, Rosmarinus, Cistus, Thymus, Prostenthera, Cotoneaster, Cytisus, Fremontodendron

Arbustes caducs
Forsythia, Ribes (notamment ‘King Edouard’), Ceanothus (notamment X delilianus), Syringa, Malus, Castanea

Sensibles au Phytophthora “aérien”
Escallonia et Ceanothus à feuillage persistant

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Polypore

 

Carpophore de polypore

Mesures préventives

Éviter les tailles trop drastiques.
Désinfecter les outils de taille.
Protéger les plaies avec un mastic.
Éliminer les rameaux et branches atteints.

Surveiller l’évolution de la pourriture du bois de cœur et si nécessaire faire abattre les arbres afin de prévenir tout danger de chute.

Traitements

Il n’existe pas de moyen de lutte chimique.

Substances actives

Mastic à cicatriser, Baume cicatrisant

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Identification

Il existe de nombreuses espèces : Fomes fomentarius (amadouvier), Polyporus sulfureus (polypore soufré), ...

Symptômes et dégâts

Branches et rameaux

Dépérissement, apparition de carpophores.

Tronc

Développement d’une colonne de pourriture dans le bois qui devient spongieux ou fibreux.
Formation de cavités, apparition de carpophores.
Perte de la résistance mécanique du bois et risque de chute de l’arbre.

Cycle d’évolution

Les polypores sont des parasites de blessures (plaie de taille ou accidentelle), qui se développent en détruisant la lignine et/ou la cellulose du bois.
Lorsque le champignon a colonisé la quasi totalité du bois, il produit des carpophores (tête de champignon) qui libèrent des spores responsables de la dissémination du champignon.

Autres plantes sensibles

Tous les arbres sont susceptibles d’être attaqués.

 

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Pourridié

 

Carpophore (armillaire)

Mesures préventives

Arracher et brûler les arbres atteints.
Éviter les blessures racinaires.
Protéger les plaies avec un mastic.
Ne pas replanter un végétal sain au même endroit qu’un sujet attaqué.

Traitements

Il n’existe pas de moyen de lutte chimique.

Substances actives

Mastic à cicatriser, Baume cicatrisant

 

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Identification

Champignons attaquant le système racinaire et le collet des arbres.

Pourridié laineux (Rossellinia necatrix), Pourridié agaric (Armillaria mellea).

Symptômes et dégâts

Houppier

Jaunissement et chute prématurée des feuilles.
Mort des rameaux puis des branches.

Système racinaire

Pourriture spongieuse des racines.
Pourridié agaric : feutrage blanc nacré (palmette) entre 1’écorce et le bois, de la consistance d’une "peau de chamois".
Apparition aux pieds des arbres, de champignons de couleur miel, de 3 à 10 cm de diamètre.

Cycle d’évolution

Conservation sur les débris de racines.
Le champignon pénètre par les racines et se développe ensuite entre 1’écorce et le bois.
Contamination possible par contact racinaire.

Autres plantes sensibles

Tous les arbres et arbustes ornementaux.

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Rouille

 

Dégâts sur la face supérieure d’une foliole de rosier

Mesures préventives

Éliminer les feuilles mortes tombées au soi (conservation du champignon).
Par temps chaud, éviter d’arroser le feuillage des plantes.

Traitements

Traiter dès l’apparition des premiers symptômes.
Renouveler l’application 10 jours après.

Substances actives

Mancozèbe, Bitertanol

 

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Symptômes et dégâts

Feuilles

Printemps : à la face supérieure des feuilles, présence de petites taches jaun‚très anguleuses,
Été : à la face inférieure des feuilles, présence de pustules orangées,
Automne : pustules de couleur brune.

Tiges

Pustules orangées devenant noires.

Cycle d’évolution

Exemple sur la rouille du rosier :

Conservation hivernale sur les feuilles tombées au sol.
Au printemps, par temps doux et humide, premières contaminations sur jeunes feuilles.
En cours de saison, plusieurs types de spores se succèdent (pustules orangées face inférieure).
En automne, apparition de spores résistantes (pustules noires).

Autres plantes sensibles

Nombreuses : Berbéris, Mahonia, millepertuis, pin, ...

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Septoriose

Ici, sur du froment

Mesures préventives

 

Traitements

 

Substances actives

Mancozèbe

 

 

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Symptômes et dégâts

Taches brunâtres sur les feuilles

Cycle d’évolution

 

Autres plantes sensibles

Azalée, Cornouiller

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Taches Foliaires

Mesures préventives

Ramasser et détruire les feuilles mortes tombées au sol.

Traitements

Si nécessaire traiter au printemps-été.

Substances actives

 

 

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Identification

Plusieurs champignons peuvent occasionner des taches sur feuilles : Ascochyta hydrangeae, Cercospora hydrangeae, Phyllostica hydrangeae, Septoria hydrangeae.

Symptômes et dégâts

Feuilles

Taches brunâtres de forme plus ou moins rondes avec au pourtour un liseré rouge.
Défoliation précoce.

Tiges et fleurs

Les taches peuvent également se former sur les bourgeons et les fleurs.

Cycle d’évolution

Conservation du champignon sur les feuilles tombées au sol.
Cette maladie sévit surtout en fin de saison.

Autres plantes sensibles

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

Mesures préventives

Couper et brûler les rameaux attaqués.
Ne pas arroser les plantes par aspersion.

Traitements

La lutte est à réserver aux sujets à haute valeur décorative.

À l’automne, faire un traitement au cuivre (attention aux risques de phytotoxicité).
En mars et en mai, traiter en préventif avec un produit de contact.

Substances actives

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Symptômes et dégâts

Feuilles

Taches nécrotiques de couleur brun clair souvent bordées d’un liseré pourpre. Irrégulières, elles sont d’abord rondes puis deviennent confluantes.
Apparition sur ces taches de ponctuations noires (fructifications) libérant une gelée rosâtre (mucus).

Rameaux

Lésions en forme d’écusson, d’abord superficielle, débutant au point d’insertion d’une feuille nécrosée.
Apparition de chancres profonds présentant des zones concentriques de croissance sur tiges herbacées ou ligneuses, dont la partie supérieure se dessèche et se casse.

Cycle d’évolution

Conservation sur les chancres des tiges.
En période humide, le champignon se développe sur les feuilles. Les spores libérées dans une masse gélatineuse rosâtre sont disséminées par le vent et surtout I’eau.

L’évolution de la maladie est très liée au régime des arrosages (aspersion, brumisation).

Autres plantes sensibles

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 

Perforations sur écailles

Mesures préventives

Éviter les excès d’eau et l’arrosage par aspersion.

Traitements

Sur sujets infectés l’année précédente : faire un traitement préventif au printemps (fin avril).
Sur sujets atteints au printemps : traiter toutes les 3 à 4 semaines de juin à octobre, surtout si le temps est humide.

Substances actives

 

 

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Symptômes et dégâts

Écailles

Au printemps : coussinets noir‚tres de la taille d’une tête d’épingle à la face supérieure.
En automne : perforations (dessèchement des coussinets qui tombent et laissent des cavités sur les écailles).

Rameaux

Brunissement et dessèchement des rameaux attaqués.

Cycle d’évolution

Conservation sur les écailles des rameaux.
Au printemps, par temps humide, le champignon se développe dans les tissus de la plante et fructifie.
Les contaminations secondaires se succèdent de mai à septembre, surtout en période humide.
À l’automne, les vieilles fructifications se dessèchent et tombent, laissant des cavités sur les écailles des rameaux attaqués.

Autres plantes sensibles

 

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Taches Noires ou Marssonina rosae

 

Dégâts sur feuilles

Mesures préventives

Ramasser et brûler les feuilles tombées au sol.
Éliminer lors de la taille, les rameaux infectés.

Traitements

Traiter dès l’apparition des premières taches.
Maintenir si nécessaire une cadence de traitement tous les 10 à 20 jours.

Substances actives

 

 

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Symptômes et dégâts

Feuilles

Taches arrondies (2 à 12 mm de diamètre) à la face supérieure des folioles. Ces taches sont noires avec un pourtour jaune.
Chute prématurée du feuillage.

Tiges

Taches pourpres surtout sur les jeunes pousses herbacées. Ces taches finissent par devenir noires.

Fleurs

Mouchetures brun violacé sur les pétales.

Cycle d’évolution

Conservation sur les feuilles tombées au sol.
Au printemps, par temps doux et humide, émission de spores qui infectent les jeunes pousses.
Le champignon se développe sous la cuticule des feuilles et à un stade avancé fructifie.
À chaque période pluvieuse, la cuticule se déchire et il y a libération de spores assurant de nouvelles contaminations.

Autres plantes sensibles

 

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

Taches sur feuilles

Mesures préventives

Ramasser et brûler les feuilles tombées au sol.

Traitements

Traiter au débourrement puis 2 autres fois à 15 jours d’intervalle, 1 mois après la 1re application.

Substances actives

 

 

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Symptômes et dégâts

Feuilles

En été, apparition de taches vert pâle à jaune, plus ou moins visibles.
En automne, les taches grossissent (1 à 2 cm de diamètre) et deviennent noires luisantes. Elles sont parfois bordées d’un liseré jaune.
Défoliation possible en cas de très forte attaque.

Cycle d’évolution

Conservation sous forme de fructification (ascospores) sur les feuilles tombées au sol.
Au printemps, par temps doux et humide, émission de spores qui infectent les jeunes pousses : contamination primaire.
Le champignon se développe à l’intérieur des tissus de la feuille, engendrant d’abord l’apparition de taches d’abord jaune qui deviennent noires luisantes à l’automne.

Autres plantes sensibles

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Tavelure

 

Tache sur feuille de pommier

Mesures préventives

Ramasser et brûler les feuilles mortes.
Tailler les rameaux porteurs de chancres.

Traitements

Traiter au stade “sortie des feuilles”. Renouveler 1 à 2 fois à 15 jours d’intervalle (surtout en période pluvieuse).
En saison, traiter dès l’apparition des 1res taches.
Les traitements cupriques d’automne et de fin d’hiver ont une action sur le champignon.

Substances actives

 

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Symptômes et dégâts

Feuilles

Face inférieure : taches brun-olivâtre d’aspect velouté et de forme étendue.

Remarque : sur poirier, les taches sont visibles à la face supérieure des feuilles.

Fruits

Croûtes noirâtres liégeuses plus ou moins crevassées.

Cycle d’évolution

Conservation hivernale sous forme de périthèces dans les feuilles mortes, de mycélium au niveau des bourgeons et de chancres sur rameaux.
Au printemps, libération d’ascospores responsables des contaminations primaires des jeunes feuilles, en conditions humides et douces.
Le champignon se développe et fructifie : émission de spores qui assurent la dissémination du champignon durant la saison.

Autres plantes sensibles

Pyracantha, poirier

BACTÉRIES - VIRUS

Pas d’information particulière
Attaque spécifique
Traitement en fonction de l’attaque
Traitement systématique

 
Feu bactérien

 

Attaque sur Cotoneaster

Mesures préventives

Tailler largement en dessous (1 m. au moins) de la partie de végétale atteinte et brûler les déchets.
Arracher et brûler les plantes trop attaquées.
Désinfecter les outils de taille entre chaque plante.

Traitements

Il n’existe aucun traitement curatif contre les bactérioses.

Remarque : les traitements au cuivre ont une action bactériostatique.

ATTENTION

Le feu bactérien est un parasite contre lequel la lutte est obligatoire en tout lieu et en tout temps (Arrêté du 12/08/1994, paru au journal officiel du 02/09/1994).

En cas de présence de maladie ou de doute, contactez le SRPV de votre région (service dépendant de la Direction Régionale de l’Agriculture et de la Forêt).

Substances actives

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Symptômes et dégâts

Fleurs

Dessèchement des boutons floraux qui prennent une teinte noirâtre.

Feuilles

Tache elliptique noire ( “flamme” ) le long de la nervure principale.

Rameaux

Recourbement en crosse et dessèchement.

Cycle d’évolution

Pénétration dans les tissus végétaux par une blessure (chute de pétale, plaie de taille).
Formation de chancres produisant un exsudat (gel bactérien).
Conservation dans les tissus végétaux vivants et/ou les chancres.

Conditions climatiques favorables : températures élevées pendant la floraison.

Autres plantes sensibles

Aubépine, Chaenomeles, Cotoneaster, sorbier, Stransvaesia, cognassier, poirier, pommier, Pyracantha, Rosacées en général.


TROUBLES NUTRITIFS

Voir aussi la page traitant du sol et des besoins des plantes.

 

Chlorose sur Hortensia

Origine des carences

Les maladies de nutrition sont complexes : elles peuvent avoir pour origine l’absence d’un ou plusieurs éléments dans le sol ou l’action antagoniste d’un élément sur un autre.

Principaux symptômes

Carence en azote : jaunissement des feuilles, aspect chétif.

NB : un excès d’azote favorise le développement des feuilles au détriment des fleurs, des fruits, et fragilise la plante.

Carence en phosphore : coloration vert foncé puis en fin de saison rougissement des feuilles, retard et diminution de la floraison.

Carence en potassium : jaunissement des feuilles âgées à partir du bord puis jaunissement entre les nervures.

Carence en oligo-éléments : la carence en Fer est la plus fréquente ; chlorose des feuilles qui deviennent jaunes, seules les nervures restent vertes.

La fertilisation

Fumure de fond : réalisée à l’automne, elle vise à recréer les réserves d’aliments du sol. Opter pour des engrais organiques ou organo-minéraux qui seront lentement dégradés par les micro-organismes du sol et assimilables au fur et à mesure par la plante.

Fumure d’entretien : réalisée au printemps et en été, elle permet de satisfaire l’appétit des plantes en période de végétation. Opter pour des engrais minéraux directement assimilables par la plante.

Les engrais liquides et les poudres solubles sont d’assimilation plus rapides car ils sont immédiatement dilués dans le sol.

Les granulés sont à incorporer dans le sol (binage, griffage, .).

Pour leur croissance les plantes puisent dans le sol des éléments minéraux qui vont permettre leur croissance.

L’absence ou le déficit d’un de ces éléments a pour effet de diminuer la croissance du végétal et de le prédisposer aux attaques des maladies et ravageurs.

Les besoins de la plante

On distingue des éléments majeurs (azote, phosphore, potassium, calcium, soufre ... ) et des éléments mineurs (bore, fer, zinc, cuivre, ...)

Azote (N)

Élément majeur intervenant dans la croissance de la plante (jeunes feuilles, jeunes tiges).

Phosphore (P)

Il favorise la croissance des parties dures (tiges/racines), la floraison et la fructification.

Potasse (K)

Assure le développement des tissus (grossissement des organes de réserve, des fruits), une croissance équilibrée et une meilleure résistance aux ravageurs et maladies.

Les Oligo-éléments

(Bore, Fer, Zinc, Cuivre, Manganèse, ... ) entrent dans de nombreuses réactions chimiques de la plante et sont utiles tout au long de l’année en petite quantité.


LES TRAITEMENTS D’AUTOMNE

La chute des feuilles crée de petites blessures constituant des portes d’entrée pour les champignons, les bactéries... Afin de lutter préventivement, il est conseillé de réaliser des traitements à base de cuivre (bouillie bordelaise).

Contre quelles maladies ?

Les produits à base de cuivre permettent une désinfection polyvalente contre :

Application et produits

Le cuivre a une action toxique sur les champignons par inhibition de la germination des spores. Il est également considéré comme étant bactériostatique.
Il est conseillé de réaliser au moins 2 traitements, au début puis au 2/3 de la chute des feuilles. Ces derniers pourront être complétés par 1 ou 2 traitement de pré-débourrement.

Attention : certaines espèces ornementales sont reconnues comme étant sensibles au cuivre (Laurier cerise, Thuya, Cyprès, Juniperus, Peuplier ...), préférer des spécialités à base d’hydroxyde de cuivre.

Mesures complémentaires

Ramasser ou enfouir les feuilles tombées au sol afin de détruire les formes de conservation des maladies (Tavelure, Marsonia...).
Tailler les rameaux desséchés ou porteurs de chancre.