Sommaire

Écosystème
Chaîne alimentaire
Quelques définitions
Diagnostic : Actions phytosanitaires / Le sol
Les maladies cryptogamiques
Les maladies bactériennes et virales
Les ravageurs : Métamorphoses / Mode de destruction
Les adventices
Traitements : Législation / Divers / EPI / Transport / Buses et Pulvérisateurs / Étalonnage / Dosage / Conditions d’applicaton
Étalonnage d’un pulvérisateur

Informations diverses

Adresses : Météo / Produits phytosanitaires / En cas d’accident
Savoir lire une étiquette informative
Les herbicides
Alternative au désherbage chimique
Stockage des produits phytosanitaires
Bien traiter
Raisonner le choix d’un herbicide
Conseils avant le traitement
Conseils après le traitement
Élimination des produits et des emballages
Consommations

Écosystème

Il n’a pas de dimension déterminé et va du pot de fleur à la forêt, par exemple. Il comprend la Biocénose (les vivants) et le Biotope (le milieu du vivant).


Chaîne alimentaire

C’est l’ensemble des proies et des prédateurs auxquels se rajoutent les décomposeurs, actifs sur l’ensemble des composants de la chaîne.

Pour éviter l’amplification biologique, on évite de polluer le producteur primaire. Le mécanisme de l’amplification biologique est le suivant : 


Quelques définitions

Le parasite se développe au dépend d’un organisme vivant (l’hôte) : puceron.

La symbiose concerne 2 êtres vivants qui se développent par échanges réciproques : lichen, mycorhize, nodosités des légumineuses (bactéries qui captent l’N de l’air pour le transformer en N minéral assimilable par la plante qui lui renvoie l’ascenseur en les nourrissant de matiéres carbonées : une nodosité blanche est inactive, une nodosité rose est active).

Le ravageur est un nuisible en général. C’est parfois le super-prédateur. Il est plutôt actif et peut se développer à des températures comprises entre 0 et 10°.

L’auxiliaire est un aide à la destruction (ou à la protection comme l’abeille qui permet la pollinisation). Peu actif, son développement se fait plutôt entre 10 et 20°. Ce qui fait qu’à températures basses, les ravageurs se développent seuls. Dés que les températures remontent, les auxiliaires “sortent”. Ils font relais, en quelque sorte, et accentuent les dégâts.

Miellat : signifie la présence d’Homoptères (puceron, cochenille, aleurode)

Parasitoïde : attaque le ravageur en perçant son abdomen pour y pondre

Les 12 salopards : 12 substances dites "P.O.P." à savoir Polluant Organique Persistant, listés dans le traité de Stockholm du 10/12/2000. Il s'agit des PCB, des dioxines, des furanes et de 9 substances actives de produits pesticides : aldrine, dieldrine, DDT, endrine, chlordane, hexachlorobenzène, mirex, toxaphène et heptachlore.


Diagnostic

Le végétal peut être attaqué de 5 façons différentes : 

L’étude de l’aspect général de la plante est une étude des symptômes. Il faut donc rechercher efficacement l’origine du symptôme. Ainsi, la tipule (le cousin) pond en terre. Sa larve attaque les racines provoquant le jaunissement des feuilles. Mais un jaunissement des feuilles peut être aussi un manque d’eau ou autre chose.

Les SRPV permettent d’identifier les parasites lorsqu’on ne les connaît pas.

Actions phytosanitaires

Elles doivent être proportionnées à l’attaque et fonction du coût des dégâts. Ainsi en production agricole, si le traitement revient plus cher que les dégâts occasionnés, on ne traite pas. En “ornemental”, on ne traite qui si l’aspect visuel devient mauvais.

Il existe 2 types de traitements : 

La rosée, si elle reste trop longtemps sur une feuille ou une fleur (exposition au nord) facilite le pourrissement et donc les attaques.

Le sol

Le pH convenable varie de 5,5 à 8. Le pH idéal se situe entre 5,5 et 7,5.


Les maladies cryptogamiques

Le spore est un organe de dissémination assurant la reproduction des champignons destiné à germer pour donner un nouveau mycélium.

Le développement d’un champignon est : 

Les spores sont émis par bourgeonnement de l’extrémité des filaments mycéliens. C’est donc la seule phase visible du cycle de reproduction des champignons. À ce stade, il est trop tard. Les traitements préventifs sont donc indispensables.

Chaque champignon a son point d’attaque préféré : 


Les maladies bactériennes et virales
Bactéries

L’Agrobacterium tumefaciens est une bactérie toujours présente dans le sol et très active dans la décomposition. Mais elle peut attaquer un végétal blessé (notamment au collet) et provoquer la galle du collet.

Aucun antibiotique n’étant autorisé, il n’existe aucun traitement. Seule subsiste la prohylaxie : 

Certaines bactéries peuvent être utiles à la défense biologique, contre les chenilles défoliatrices, par exemple.

La rotation des sols permet d’éviter que les mêmes bactéries se développent en continu, se renforçant par la même. même si les cultures sont de même type (blé, colza, orge), la rotation permet l’éradication naturelle des bactéries spécifiques.

En ornemental, la rotation doit aussi se faire avec les annuelles et les bisannuelles. Le phytium (champignon) est renforcé par une plantation sans rotation et provoque la fonte des semis : la plante meurt sans que l’on comprenne pourquoi.

Virus

La mosaïque de la feuille est une manifestation virale. La jaunisse naissante est un arrêt de la croissance accompagné du jaunissement des feuilles.


Les Ravageurs

Elles sont complètes ou incomplètes.

Complètes

L’adulte est différent de la larve.

Œuf ---> Larve (sous plusieurs stades) ---> Nymphe (cocon, pupe) ---> Adulte ou Imago

La pupe concerne les diptères.

Sont concernés : 

Leur vie adulte est très courte, leur reproduction est sexuée avant les périodes hivernales (car les œufs sont + résistants). C’est au stade larvaire qu’ils sont ravageurs.
Ainsi, le hanneton a un cycle de 36 mois dont 34 de vie larvaire destructrice.

Incomplètes

Il n’y a pas de nymphose et l’adulte ressemble à la larve. La reproduction est généralement asexuée (parthénogenèse) c’est à dire que la femelle se reproduit seule.
La croissance des larves se fait par mues successives appelées exuvies.

Les modes de destruction

Ils dépendent des appareils buccaux car ils déterminent le mode d’alimentation.

Les ravageurs sont : 


Les Adventices

L’adventice est une plante qui pousse à un endroit où elle n’est pas désirée. Ainsi, la fétuque fait partie du gazon mais peut être envahissante.

Laiteron : quand on casse la tige, un liquide blanc est secrété, comme du lait. D’où le nom.

Monocotylédone
Dicotylédone

Feuilles à nervures parallèles, toujours allongées, partant du bas, engainantes de l’épi

1 cotylédon

Plateau de tallage : les feuilles partent du bas. Il s’agit de la tige segmentée d’où partent les feuilles.

Feuilles à nervures Ire et IIre, de formes variées

2 cotylédons

Plante souvent ramifiée


Traitements

Législation

L’AMM des Substances Actives est donnée par l’Europe. L’AMM de la formulation est donnée par chaque pays. Si la CEE n’homologue pas la SA, le produit ne peut pas être homologué.
L’AMM de la formulation est valable 10 ans.
La CEE édite une liste positive indiquant les SA autorisées, ainsi que la liste des SA radiées. Voir aussi le site du
Ministère de l’Agriculture.

Depuis 1999, le symbole « N » est ajouté à certaines substances (Risques pour l’environnement).

Depuis le 31/07/2004, il faut l’agrément phytosanitaire pour distribuer les produits phytosanitaires.

Depuis 2012, le certificat DAPA est remplacé progressivement par le Certiphyto qui sera obligatoire à compter de 2013.

Informations diverses

La bouillie bordelaise protège la plante tant qu’elle est bleue.

La persistance d’action (rémanence) concerne l’activité de la SA. La persistance concerne la présence de la SA, active ou non, jusqu’à sa dégradation.

Atrazine : herbicide polluant notoire des eaux. Cycle de décomposition très long (20 ans). Radiée.

Strobilurine : fongicide à “effet vert” en supplément de l’effet fongicide. Permet une prolongation de la mise en réserve des éléments nutritifs car les feuilles jaunissent plus tard.

Les sols humifères dégradent mieux que les sol argileux.

La terre végétale contient très souvent de la SA.

On réduit les risques de résistance en : 

Préférez les bottes aux chaussures de sécurité.
Utiliser une combinaison jetable et des gants nitrile
Masque :

Pas de transvasement dans des bidons non identifiés, donc pas de préparation de bouillie hors des pulvérisateurs.

Suivi des buses

Les changer très réguliérement : 1/an ou 1 fois tous les 2 ans.

Débit des Pulvérisateurs

Un pulvérisateur à dos (pulvérisateur à pression entretenue) donne environ 1000 L/ha. Les variations sont dûes à la vitesse de marche de l’applicateur. Mais quel que soit le débit, la dose de SA à l’hectare est toujours le même (étalonnage du pulvérisateur).

Un pulvérisateur à pression préalable produit une pression de service diminuante.

Étalonnage pour les arbres

Mettre 1 litre d’eau dans le pulvérisateur et dénombrer le nombre d’arbres traités avec ce litre ; on suppose les arbres de mêmes dimensions, sinon l’étalonnage doit se faire pour chaque type de houppier. On connaît alors le nombre de litres nécessaires pour traiter l’ensemble des arbres.

Les doses sont en général données à l’hectolitre.

Calcul du dosage

L’index phytosanitaire et les notices donnent 2 informations : la dose de SA à l’ha ou à l’hl et la concentration de SA dans le produit commercial.

Pour un traitement donné, correspondant à un ravageur ou une adventice, il faut calculer la dose de produit commercial nécessaire à la préparation de la bouillie.

Exemple : 

Attention aux unités !

Dans notre exemple : Dose de PC = 1 litre x 1,5 g/hl ÷ 100 g = 0,015 l de PC/hl

Conditions d’application

Jamais par forte chaleur, pluie, vent.

La persistance d’un pesticide ou d’un herbicide est assurée pendant 10 jours ou tant que 10mm d’eau ne sont pas tombés. Ceci est particulièrement valable pour les produits de contact.

Herbicides

Les stomates sont ouvertes entre 12 et 25° : c’est donc à ces températures là que les herbicides sont efficaces. En été, éviter d’appliquer le matin à cause de la rosée ; préférer le soir.

Les herbicides racinaires ou en granulés peuvent être appliqués s’il y a risque de pluie. Certains adjuvants permettent de mieux tenir les produits phytosanitaires en cas de pluie.

Un herbicide systémique, véhiculé par la sève, agit en 3 jours. Il ne faut pas de pluie et la température doit être supérieure à 13°C.

Insecticides

Certains mouillants sont à éviter avec certains insecticides.

Zone Non Traitée

L’identification “ZNT3m” indique qu’il ne doit pas y avoir de traitement à moins de 3 m d’un cours d’eau.

Surfaces bitumées

Ne pas utiliser d’herbicides racinaires car ils sont lessivables. Or les zones bitumées sont très drainantes. Dans la mesure du possible, traiter thermiquement ou mécaniquement.

Terrains en pente

Préférer un herbicide foliaire pour éviter un éventuel lessivage et une pollution du fonds inférieur.

Contaminations des terres

La dévégétalisation accélére la migration des SA.

Rinçage des pulvérisateurs

Si l’application de l’eau de rinçage ne peut se faire sur le terrain traité, on peut utiliser un “phytobac” étanche. Grossomodo, il s’agit d’une poubelle (étanche, donc) à moitié remplie de terre et de déchets verts qui va décomposer les substances actives. Ce “compost” est à remplacer réguliérement et il sera “dilué” dans un vrai compost.


Étalonnage d’un pulvérisateur
Pulvérisateur à dos

1. Marcher pendant 1 minute avec le pulvérisateur à moitié plein (eau claire)
2. Mesurer la distance parcourue D en m/mn
3. Mesurer la largeur «l» d’aspersion de la rampe de buses en m.
4. Calculer la surface parcourue en 1 minute : S (m2/mn) = D (m/mn) x l (m)
5. Faire débiter chaque buse du pulvérisateur dans un pot gradué pendant 1 minute ou chronométrer le temps qu’il faut à chaque buse pour débiter 1 litre. On en déduit le débit Q de la rampe de buses en L/mn
6. Q ÷ S = Débit de bouillie au m2
7. Calculer le volume de bouillie à préparer = Surface à traiter x Débit de bouillie

On peut aussi déterminer le nombre de litres de bouillie consommée sur une surface prédéfinie et ramener cette consommation à la surface à traiter.

Exemple : 

Ensuite, connaissant le dosage des produits, on en détermine la dose à utiliser : 

Dans l’exemple ci-dessus, il faudra un peu moins de 224 litres d’eau pour 1,2 litre de produit traitant. Si le pulvérisateur contient 16 litres, il faudra 225 ÷16 = 14 pulvérisateurs environ soit 1,2 ÷ 14 = 0,086 litre de produit par pulvérisateur.

Si la surface est inconnue, on calcule la dose pour 1 ha : 

Voir aussi le document du FEREDEC Bretagne

Pulvérisateurs tractés

Contrairement au pulvérisateur à dos, à pression entretenue plus ou moins variable et ne dépassant pas 4 bars, les pulvérisateurs tractés peuvent atteindre une pression stable de 20 bars (buses à turbulences).

On aura préalablement calculé la vitesse d’avancement (km/h) du tracteur équipé du pulvérisateur chargé à mi-volume au régime correspondant à la vitesse de rotation idéale de la prise de force. (Attention aux unités)

Les paramétres nécessaires sont la vitesse d’avancement du tracteur (V en km/h), la largeur de travail (L en m) et la quantité de produit à appliquer à l’hectare (Q en l/ha).

La formule donnant le débit théorique de l’ensemble des buses est : 

D (en l/mn) = V x L x Q ÷ 600

Ainsi, si le tracter avance à 4,5 km/h, avec une largeur de travail de 12 m et que le volume de bouillie à l’ha est de 260 l, on a : 

D = 4,5 x 12 x 260 ˜ 600 = 23,4 l/mn

La rampe d’épandage est pourvue de 12 buses, soit un débit unitaire de 1,92 l/mn.

Le tableau des buses des fabricants donne le débit en fonction de la pression. Si par exemple, la buse X12H donne 1,85 l/mn sous 2 bars de pression alors qu’on a besoin de 1,92 l/mn, la pression à adopter se calcule de la façon suivante : 

Pression de service  = (Pression constructeur) x (Débit souhaité)2 ÷ (Débit constructeur)2

Dans notre exemple, on calerait la pression à 2,28 bars.

On peut aussi préférer une mesure en réel en modifiant la pression progressivement et en mesurant à chaque fois le début de la buse. On suppose alors que toutes les buses ont le même débit ou alors on le fait buse par buse...

Par ailleurs, les fabricants de rampe fournissent des tableaux donnant la pression à appliquer pour un type de buse définie en fonction de la vitesse d’avancement et de la quantité de bouillie à appliquer à l’hectare. On se rapproche autant que faire se peut des données de ce tableau. Éventuellement, on corrige la pression de la même façon que précédemment.


Informations diverses

Adresses
Info Météorologie

Météo France par Internet
Météo France par Téléphone

Info Produits Phytosanitaires

UPJ

Union des entreprises pour la Protection des Jardins et des espaces publics
59, avenue de Saxe
75007 Paris
Tél. : 01 53 69 60 90
Regroupe la plupart des industries phytopharmaceutiques, en direction des amateurs et des professionnels des EV Publics.

UIPP

Union des Industries de la Protection des Plantes
Regroupe la plupart des industries phytopharmaceutiques
Infos Ravageurs et Produits Phytosanitaires
Depuis la restructuration en janvier 2009 du "Ministère de l'environnement" (MEEDDAT, devenu le 23 juin 2009 le Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la mer puis Ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, les SRPV ont disparu au profit des SRAL (Service Régional de l'ALimentation) dépendant des DRAAF (Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt) ou DRIAAF (Direction Régionale et Interdépartementale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt).

Au moment où ces lignes sont écrites, les liens disponibles vers les SRAL ne sont pas tous créés alors que ceux des SRPV sont très souvent brisés.

Ci-dessous, la liste en l'état actuel des connaissances; en italique sont signalés les DRAAF sans site internet et renvoyant à l'annuaire général des DRAAF.

A noter que certaines DRAAF publient des BSV (Bulletin de Santé du Végétal) plus particulièrement destinés aux agriculteurs mais qui concernent aussi le monde horticole (BSV Ornement ou BSV Zones Non Agricoles).

Malgré un formatage identique pour chaque site, l'organisation de l'information est variable. Il est parfois plus facile d'utiliser la recherche intégrée à chaque site pour y trouver l'information recherchée plutôt que d'utiliser les menus, parfois abscons...

En cas de lien brisé, consultez la liste des services décentralisés du ministère de tutelle.

DRAAF Alsace (Bas-Rhin, Haut-Rhin)
DRAAF Aquitaine (Dordogne, Gironde, Lot-et-Garonne, Landes, Pyrénées-Atlantiques)
DRAAF Auvergne (Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme)
DRAAF Basse Normandie (Calvados, Manche, Orme)
DRAAF Bourgogne (Côte-d'Or, Nièvre, Saône-et-Loire, Yonne)
DRAAF Bretagne (Côtes d'Armor, Finistère, Ile-et-Vilaine, Morbihan)
DRAAF Centre (Eure-et-Loir,
Cher, Indre, Indre-et-Loire, Loiret, Loir-et-Cher)
DRAAF Champagne-Ardenne (Ardennes, Aube, Haute Marne, Marne)
DRAAF Corse
DRAAF Franche Comté (Doubs, Jura, Haute-Saône, Territoire de Belfort)
DRAAF Haute Normandie (Eure, Seine-Maritime)
DRIAAF Ile de France (Paris, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Val d'Oise, Val de Marne, Yvelines)
DRAAF Languedoc-Roussillon (Aude, Gard, Hérault, Lozère, Pyrénées-Orientales)
DRAAF Limousin (Corrèze, Creuse, Haute-Vienne)
DRAAF Lorraine (Meurthe et Moselle, Meuse, Moselle, Vosges)
DRAAF Midi-Pyrénées (Ariège, Aveyron, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Tarn, Tarn-et-Garonne)
DRAAF Nord-Pas de Calais (Nord, Pas de Calais)
DRAAF PACA (Alpes de Haute Provence, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Hautes-Alpes, Var, Vaucluse)
DRAAF Pays de la Loire (Loire Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe, Vendée)
DRAAF Picardie (Aisne, Oise, Somme)
DRAAF Poitou-Charente (Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Vienne)
DRAAF Rhône-Alpes (Ain, Ardèche, Drôme, Haute-Savoie, Isère, Loire, Savoie)

DAAF Guadeloupe
DAAF Guyanne
DAAF Île de la Réunion
DRAAF Martinique
DAAF Mayotte
DRAAF Nouvelle Calédonie
DRAAF Polynésie Française
DTAM Saint Pierre et Miquelon
DRAAF TAAF

DSEAFP Wallis et Futuna
Centres anti-poison animal

En cas d’intoxication d’animaux familiers, de gibiers, poissons...

31 -TOULOUSE
(de 9 h à 17 h, jours ouvrables)

05 61 19 39 40

44 - NANTES
(de 9 h à 17 h, jours ouvrables)

02 40 68 77 40

69 - LYON (CNITV)
(24/24h )

04 78 87 10 40

94 - MAISON ALFORT - École vétérinaire
(de 9 à 17 h, jours ouvrables)

01 48 93 13 00

Dans tous les cas, il convient de contacter le vétérinaire le plus proche.

Centres anti-poison humain

ANGERS (49) - CHRU

02 41 48 21 21

BORDEAUX (33)
Hôpital Pellegrin

05 56 96 40 80

LILLE (59) - CHRU

0825 812 822

LYON (69)
Hôpital Édouard Herriot

04 72 11 69 11

MARSEILLE (13) - Hôpital Salvador

04 91 75 25 25

NANCY (54) - Hôpital Central

03 83 32 36 36

PARIS(75) - Hôpital Fernand Widal

01 40 05 48 48

RENNES (35) - Hôpital Pontchaillou

02 99 59 22 22

STRASBOURG (68)
Hôpital Central

03 88 37 37 37

TOULOUSE (31) - Hôpital Purpan

05 61 77 74 47


Savoir lire une étiquette informative

ATTENTION : À COMPTER DE JANVIER 2009 UN NOUVEL ÉTIQUETAGE VA APPARAÎTRE

Normes SGH - CLP - Phrases de prudences - Phrases de risque - REACH

T : TOXIQUE

T+ : TRES TOXIQUE

Produit qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée peut entraîner des risques extrêmement graves, aiguës ou chroniques et même la mort.

Xn : NOCIF

Produit qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée peut entraîner des risques de gravité limitée.

Xi : IRRITANT

Produit non corrosif qui, par contact immédiat, prolongé ou répété avec la peau ou les muqueuses, peut provoquer une réaction inflammatoire.

C : CORROSIF

Produit qui, en contact avec des tissus vivants, peut exercer une action destructrice sur ces derniers.

N : DANGEREUX POUR L’ENVIRONNEMENT

Ce sont des liquides ou des solides capables de causer des dommages à la faune ou la flore ou de provoquer une pollution des eaux naturelles.

F : Facilement inflammable

F+ : Extrêmement inflammable


O : Comburant


E : Explosif


Voir aussi le site de l'INRS ainsi que la réglementation.


Comment agissent les herbicides
Qu’est-ce qu’un herbicide ?

Herbicide = désherbant

Herbicides préventifs

Il s’agit d’herbicides dits “anti-germinatifs” à appliquer sur le sol et qui empêchent les graines de germer. Ils n’ont pas d’action sur les adventices développées.

Herbicides curatifs

Il s’agit d’herbicides à appliquer sur plantes développées.


Alternative au désherbage chimique
Évolution des pratiques de désherbage

Passage sur la végétation à éliminer d’une flamme à température élevée issue de la combustion du gaz butane. Destruction des plantes sans les brûler, par dénaturation des composants protéiques. Prévoir 8 à 10 passages par an. Il n’y a pas d’éradication totale des mauvaises herbes, mais aucun risque de pollution. Efficacité: 70 %

Technique en principe non utilisable sur plateformes bitumées du fait des résidus d’hydrocarbures.


Stockage des produits phytosanitaires
Conseils pour les professionnels

Un robinet d’eau avec clapet anti-retour est conseillé.


Bien traiter
Un minimum de précaution

Raisonner le choix d’un herbicide

Le risque de pollution lors du désherbage est double : 

À chaque site ses contraintes de traitement

Zone à risques élevés

Ne pas désherber chimiquement, choisir des techniques alternatives. À défaut, utiliser un herbicide curatif foliaire, de contact ou systémique.

Zone à risques moindres

Application d’herbicides sur des zones à risques moindres :

Application d’herbicides sur des zones à risques élevés :

Incidents lors de la préparation de la bouillie :

Mauvaises conditions météorologiques lors du traitement :

Mauvaises conditions météorologiques lors du traitement :

Caractéristiques de la zone à désherber :


Conseils avant le traitement

Choisir une zone séche.

À partir de ces données et de la surface totale à désherber, vous pouvez déterminer le volume d’eau nécessaire à la préparation de la bouillie de traitement

Volume d’eau nécessaire pour préparer la bouillie de traitement

           Volume à épandre =  (1 L. d’eau) x (surface totale à désherber) + dose de produit correspondant
                                                (surface pulvérisée avec le litre d’eau)

Calcul de la surface à désherber

Diviser la surface en formes géométriques simples (rectangles, triangles...) et additionner les surfaces.


Conseils après le traitement

Éliminations
Des produits

* Certaines déchetteries sont aptes à stocker ou éliminer ce type de produits. Prendre contact avec la mairie ou le Conseil Général de votre région ou encore l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) ou directement auprès d'ADIVALOR.

Des emballages
Certaines déchetteries sont aptes à stocker ou éliminer ce type de matériel. Prendre contact avec la mairie ou le Conseil Général de votre région ou encore l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) ou directement auprès d'ADIVALOR.


Consommations


Source UIPP - Rapport d'activités 2011-2012 - juin 2012

Pour mémoire, la France a une superficie de 550.000 km2 soit 55.000.000 ha.

Par ailleurs, les chiffres donnés par l'UIPP sont ceux des tonnages des Substances Actives et non pas ceux des "produits commercialisés". Ceci peut induire des distorsions de sens dans l'abondante littérature consacrée à ces produits. A ces distorsions de sens, on peut aussi ajouter une autre distorsion : il s'agit de tonnage vendu et non pas épendu...
Terres agricoles en France (Sources Ministère et UIPP)
Tonnages de substances actives vendues
Il est toutefois difficile de faire la part des choses entre la consommation agricole et la consommation non-agricole (jardiniers, collectivités, transports). Selon les sources, la consommation non agricole est évaluée à 5% de la consommation totale, soit de l'ordre de 3.000 tonnes pour 2011. Toutefois certaines publications vont jusqu'à 8.000 tonnes...

En ce domaine, l'étude JARDIVERT établie par SYNAPSE en avril 2010 pour le compte du Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de la Mer (MEEDDM) rapporte que les jardins français représentent 1.000.000 ha de terrain qui reçoivent 5.000 tonnes de produits phytopharmaceutiques (il s'agit ici des SA). A ces jardins d'agrément, l'étude ajoute les autres zones non agricoles et estime le tonnage des SA épendues en ZNA à 5% du total.
Un simple calcul met à mal ces chiffres : en 2008 (chiffre connu au moment de l'étude) le tonnage total de SA vendues est de 78.600 tonnes ; or 5% correspondent à moins de 4.000 tonnes...
Voir aussi à ce sujet le rapport d'information N°42 (2012-2013) du Sénat publié le 10 octobre 2012 intitulé "Pesticides : vers le risque zéro"

Même difficulté pour comparer ces quantités de SA entre pays car il est indispensable de ramener les tonnages aux surfaces cultivées. Or la France est le 1er pays agricole d'Europe. Cela n'excuse en rien l'utilsation abusive des produits phytosanitaires.