Plantation par “Tapis”

Principe

Un tapis se compose de 3 “boudins” dont la partie supérieure est un filet biodégradable à maille de 1 à 1,5 cm, et la partie inférieure un tissu perméable aux racines. Les boudins sont remplis de substrat et on y plante 3 x 3 sujets.

La pose de 9 sujets par tapis suffit à organiser le calepinage.

Ci-dessus, Ipomea batatas ‘Blacky’, Surfinia, Bidens et Plectranthus

Cette méthode est utilisée parfois en Service Municipal d’Espaces Verts. Elle offre les avantages suivants :

Il y a toutefois des contraintes :

Pose

Au préalable, le terrain est griffé et réglé. De l’engrais retard peut-être jeté à la volée avant la pose des tapis, tout comme un amendement peut-être effectué aussi.

Les tapis sont posés. On organise/découpe si besoin les tapis pour les coins et bords du massif.

À noter que ces tapis peuvent être placés sur des pentes de 30°, la grande dimension perpendiculaire à la pente, mais nécessiteront d’être agrafés. L’ensemble des boudins constituant une forme ondulée permettra la retenue du mulch/paillage dans la pente.

L’ensemble de la plantation est mulchée puis arrosée abondamment pour que le mulch/paillage s’imbibe et que l’eau traverse aussi le géotextile et atteigne la terre sous-jacente. Ci-dessous, un îlot séparateur au 16 mai 2006, juste après la pose.

 

Ci-dessous, le même îlot au 9 juin 2006, soit 24 jours après la pose

 

Et enfin, au 9 août 2006, 85 jours après la pose

 

L’arrachage

Il ne pose pas de problème particulier sauf celui dû à l’enracinement plus ou moins profond. Les jardiniers auront intérêt à déposer les tapis en les roulant sur eux-mêmes de façon à emprisonner le mulch/paillage et les végétaux. Ceci a des avantages :

Le terrain est alors près pour une autre plantation après un griffage, nettoyage et réglage.