Données
diverses
Assemblage des
raccords
Préliminaires
Perte de
charge
Types
d’arrossage : Localisé /
Par aspersion
Tuyauterie
Raccords &
Vannes
Solénoïdes
& Électrovannes
Arroseurs
: Tuyères / Turbines
Raccordements
électriques
Implantation des
turbines
Calcul d’une
pluviométrie : Tuyères /
Turbines
Programmation
Exercice
Pose de l’arrosage
intégré
Travail sur
réseau existant
Pompes non
immergées
Si P° augmente, portée de l’arroseur augmente. ATTENTION : les buses sont données pour une pression limite. On peut un peu dépasser cette pression mais pas trop sous peine de brumisation de l’eau, donc de dispersion et donc d’inefficacité.
Rappel pour un tuyau de section circulaire : Diamètre, Vitesse d’écoulement et Débit sont liés par la formule : Q = V x D2 ÷ 353,5 avec Q en m3/h, V en m/sec et D en mm. Le débit est donc directement proportionnel au carré du diamètre du tuyau.
Avant toute implantation, on doit connaître :
On connaît le
débit, donc repérer le débit nécessaire
sur l’abaque
Repérer la vitesse limite = 1,5 m/s dans les
différents tableaux. On peut dépasser la vitesse limite
sur de courtes distances
Noter le diamètre du tuyau nécessaire = le
tableau où correspondent vitesse limite et débit
nécessaire
Noter la perte de charge correspondante
Exemple :
Arrosage localisé
Il s’agit des gouttes
à gouttes ou des micro-asperseurs montés sur tubes
capillaires. La subirrigation, assurée par des arroseurs
enterrés, existe aussi.
Les gouttes à gouttes
ont des débits de l’ordre de 2,5 l/h par goutteur. Chaque
goutteur assure la chute de pression nécessaire au faible
débit. Ils existent en Ø 8, 16 et 20 mm.
Les micro-asperseurs
montés sur tube capillaire sont auto-régulés ou
non, réglables ou non, agissent localement en goutte à
goutte ou par aspersion/
Le tuyau utilisé est en
PEBD.
Arrosage par aspersion
Il est assuré par des tuyères ou des turbines.
Les diamètres sont standardisés sauf chez Gardena. Ils sont en PEBD ou PEHD. Ils ne supportent pas les pliures.
Existent en barres ou en couronnes.
P° nominale pour l’eau potable : 12,5 bars. Les tuyaux EP sont en général des 16 bars. Dans tous les cas, ces tuyaux doivent être à bandes bleues. Il n’existe pas de tuyau à bandes bleues pour des pressions de service < 16 bars.
Pour les eaux grises (eau non potable ou eau d’arrosage), on peut préférer utiliser les tuyaux à bandes blanches qui existent jusqu’à 16 bars. Ceci permet de différencier nettement les conducteurs électriques (noirs) des conducteurs hydrauliques...
Raccords
Utilisez les Plasson dans la
gamme Raccord à compression.
Dans la même marque, et
pour des raccords sur gros diamètre, on peut utiliser les
raccords soudés par thermo-soudage.
Vannes
Elles sont 1/4 de tour PVC ou
Laiton = vannes boisseau ou vanne à sphère (VAS)
Par
convention :
Pour l’hivernage et si la conduite aval n’est pas purgée, le boisseau ne doit pas rester fermé car l’eau emprisonnée dans la partie centrale de la bille peut geler et exploser le corps de la vanne.
Électrovannes
Pour certaines
électrovannes, le solénoïde est
décentré : sa position indique l’aval de
la vanne. Dans les autres cas, il faut penser à repérer
la flèche indiquant le sens d’écoulement de
l’eau.
Certaines électrovannes
sont équipées d’un volant permettant de
réduire le débit fourni.
Solénoïdes 24V
Ils sont alimentés en 24V AC : 2 câbles de même couleur. Ils sont alimentés en continu le temps de leur fonctionnement. Ils sont donc normalement OFF.
Solénoïdes 9V
Ils sont alimentés en 9V DC : 1 câble noir (commun ou -) et un câble rouge (+). Ils fonctionnement par impulsion : 1 impulsion les ouvre, 1 impulsion les ferme. Ils sont normalement OFF mais ils peuvent avoir été stockés ON. Pour les refermer, il faut les ré-alimenter en 9V.
Tuyères
Toutes les tuyères sont taraudées en 1/2" et sont en général prévues pour travailler sous 2 bars de pression et leur portée est de l’ordre de 4 m. À la livraison, elles sont pourvues d’une protection orange destinée à permettre le décrassage de la tuyauterie après la finition des raccordements et avant la pose des filtres et buses.
Les buses sont toujours
protégées par un filtre à tamis et leur
débit est fonction de la surface arrosée.
Toutes les buses ont une vis
brise-jet destinée à ajuster la portée de
l’arroseur. Il ne s’agit en aucun cas de modifier dans des
grandes proportions la portée d’une buse, sinon on change
de buse.
Les buses sont soit à secteur d’arrosage fixe, soit à secteur d’arrosage variable. Dans ce dernier cas, la butée (angle 0°) est à droite pour les Hunter et l’angle d’arrosage s’ouvre dans le sens anti-horaire ; pour les autres marques, la butée est à gauche et l’ouverture se fait dans le sens horaire.
Pour les parterres, on implante souvent en triangle.
Pour les tuyères aériennes, on choisira des angles de projection verticale de l’ordre de 10° pour des zones ventées alors que pour des zones stables, on choisira l’angle de 30° assurant une portée maximum.
Turbines
Elles sont mini-turbines avec des portées allant jusqu’à 6 m environ ou turbines pour des portées supérieures.
Selon les fabricants, la pluviométrie est donnée ou non. Celle-ci nécessite donc d’être calculée dans la plupart des cas en fonction des données fabricants et des angles de couverture.
Cela concerne essentiellement
les solénoïdes 24 VAC.
Ils se font par câble
double gaine type U1000 R02V à 2 conducteurs (rigides de
préférence). Les câbles bâtiment à
trois brins, comportant un fil Vert/Jaune n’ont
théoriquement pas à être utilisés bien que
moins chers.
La perte de charge en 24VAC est considérée comme nulle pour du 1,5mm2 jusqu’à 150 m. Au delà, utiliser du 2,5mm2.
Torsader à la façon d’un bobinage les fils alimentant les solénoïdes permet de réduire l’action éventuelle de la foudre sur ceux-ci.
Le raccordement des fils des
solénoïdes à l’alimentation se fait
grâce à des connexions spéciales pourvues de
graisse anti-humidité.
Les dominos ne doivent
être utilisés qu’en zone sèche et les
connexions effectuées de la façon
suivante :
L’implantation en carré est la plus classique. Elle est prévue pour des sols plats et zones peu ventées. L’implantation en triangle est réservée aux longues distances, zones ventées, terrains à talus.
Tuyères
Les calculs de pluviométrie des buses des tuyères sont déjà effectués par les constructeurs qui font en sorte que les pluviométries soient toutes les mêmes quel que soit le secteur arrosé. Ainsi, un secteur 1/4 (Q) aura la même pluviométrie qu’un secteur plein (F) et donc un débit 4 fois plus faible pour assurer, dans le même temps de fonctionnement, le même arrosage. En effet, à débit identique, une buse Q laissera passer 4 fois plus d’eau sur le 1/4 de cercle que la buse F sur un même 1/4 de cercle :
Il faut donc bien réduire le débit de la buses Q de façon à l’apparier avec la buse F.
Turbines
Pour les turbines, les calculs de pluviométries sont la règle puisque les secteurs d’arrosage sont variables et que la pluviométrie dépend des secteurs arrosés. Les fabricants ne donnent en général que le débit des buses adaptables ou rajoutent, comme chez Rain-Bird, la pluviométrie pour 180°.
Pluviométrie en carré
En recoupement 100%, c’est à dire que toutes les portées se recoupent aux pieds des arroseurs, la pluviométrie est égale au débit de la buse divisée par le carré de l’espacement :
Le débit est ici celui donné par le fabricant, en principe en plein cercle.
Pluviométrie en triangle
En recoupement 100%, la pluviométrie est plus élevée qu’en implantation en carré :
Choix des buses
Pour une buse donnant 0,40 m3/h est une portée de 11 m en plain cercle (F), on a une pluviométrie de :
Si on utilise cette même buse sur un demi cercle (H), dans le même temps, elle va arroser 2 fois plus que la plein cercle :
Pour que les pluviométries correspondent entre les 2 buses, il faudra donc choisir la buse de la turbine réglée en H pour que son débit soit de 200 L/h.
Recouvrement inférieur à 100%
On accepte un recouvrement de 60% minimum. En d’autres termes, si l’on a prévu un espacement de 10 m et que, pour des raisons dépendant des buses, pression et/ou débit disponibles, on ne dispose que d’une portée de 6 m, on considère que l’installation est correcte.
Espacement supérieur à la portée
Le calcul de pluviométrie doit être refait en fonction de l’espacement. De la même façon que pour les recouvrements, on tolérera un dépassement de 60%.
Les programmateurs peuvent être muraux, notamment pour les solénoïdes 24VAC, placés dans les regards pour les programmateurs 9VDC ou solidaires des électrovannes pour des arroseurs à gros débit.
La programmation peut être forcée OFF par un pluviomètre dont la hauteur des électrodes par rapport au bac de rétention d’eau est réglable pour s’adapter au type de sol. Lorsque les 2 électrodes plongent dans l’eau, l’arrosage est annulé :
Les programmateurs sont prévus pour déclencher alternativement chaque électrovanne. Voir les notices spécifiques concernées.
Temps d’arrosage
Le temps d’arrosage se
détermine en fonction de l’ETP et de la
pluviométrie naturelle. Les données
d’une région sont
disponibles auprès des services météo
(Météo-France). On utilise
les valeurs de l’année
précédente. Le site Eau France propose aussi parfois une carte des déficits pluviométriques...
NOTE : l’ETP est une donnée utilisée en agriculture et plus particulièrement valable pour des grands surfaces. Les espaces verts privés ou publics sont généralement de petites dimensions, et peu exposés. Ainsi l’ETP d’une pelouse ombragée ou d’un massif cerné par des murs est bien inférieure aux données de Météo-France. Plusieurs dispositifs permettent de réguler l’arrosage sans tenir compte de l’ETP : le pluviomètre et le tensiomètre entre autre.
On part du principe que l’on ne doit pas entamer la RU. L’arrosage consistera donc à compenser la différence entre la moitié de pluviométrie naturelle (on compense ainsi l’évaporation instantanée entre autre) et l’ETP.
Si ETP = 4,6 mm/j et pluviométrie naturelle à 1,6 mm/j, on a une eau résiduelle de 0,8 - 4,6 = 3,8 mm/j
Il faut donc apporter cette même quantité d’eau par arrosage. Si le secteur d’arrosage apporte 6 mm/h, le temps de fonctionnement des arroseurs sera de 3,8/6 = 0,63 h soit 38 minutes.
Les pluviométries des arroseurs doivent être telles que la durée d’arrosage ne dépasse pas 30 minutes à la période de plus forte sécheresse. Globalement, si le déficit hydrique journalier est de 3 mm, les arroseurs doivent débiter un minimum de 6 mm/h.
Jardin carré de 24 m de coté, P° de service = 3 bars, Débit utilisable = 3 m3/h. Source au milieu d’un coté.
On décide de travailler avec de la turbine Hunter PGP équipée de buses standard.
La répartition des arroseurs est selon schéma : 1 dans chaque coin (Q), 1 (H) au milieu de chaque coté, 1 (FC) centrale.
DonnéesPerte de Charge estimée
Le chemin le plus long fait 36 m. Partant de 3 bars utiles, pour une vitesse d’écoulement de 1,5 m/s, on peut choisir du tuyau de 32 mm qui donnera une PdC de 0,01225 bar/m soit 0,4851 bar de PdC totale (majoration de 10% incluse), à quoi on ajoute une PdC pour électrovanne de 0,25 bar (100 DV Rain-Bird), soit :
La pression finale disponible
sera au mieux de 3 - 0,7351 = 2,2649 bars
Choix des buses, d’après les données constructeur
Si la pression disponible calculée ci-dessus est différente de celle des tableaux constructeur, on utilise la pression inférieure indiquée. Ici, on choisira 2,10 bars.
On constate que si l’on souhaite une portée de 12 m pour assurer un recouvrement à 100% sous une pression disponible de 2,10 bars la buse utilisée pour l’arrosage en plein cercle (FC) devra être la N°9 (portée 11,60 m) dont le débit est de 950 l/h :
Pour un 1/4 (Q) de cercle, la buse devra être telle que sa pluviométrie totale soit identique à la FC :
On trouve un débit de 238 l/h : c’est la buse N°4 qui conviendrait. Sa portée n’est plus que de 9,80 m sous la pression disponible. Cette portée assure une couverture de 9,80/12 = 82% soit un recouvrement satisfaisant. Le débit de la buse 4 est de 270 l/h ce qui donne une pluviométrie de :
Cela donne une pluviométrie de 15% supérieure à celle de la plein cercle : l’écart est tolérable.
Pour un 1/2 (H) cercle, la buse devra être telle que sa pluviométrie totale soit identique à la FC :
On trouve un débit de 475 l/h : c’est la buse N°6 qui conviendrait. Sa portée n’est plus que de 11 m sous la pression disponible. Cette portée assure une couverture de 11/12 = 92% soit un recouvrement très satisfaisant. Le débit de la buse 6 est de 450 l/h ce qui donne une pluviométrie de :
Cela donne une pluviométrie de 5% inférieure à celle de la plein cercle : l’écart est tolérable.
Implantation
2 voies sont nécessaires puisque la somme des débits des turbines est de (1x950) + (4x270) + (4x450) = 3.830 L/h ou 3,83 m3/h est supérieure au 3m3/h disponibles.
1 voie alimente la FC, 2H et 2Q, soit (1x950) +
(2x270) + (2x450) = 2.390 L/h
1 voie alimente les 2H et 2Q restantes, soit (2x270) + (2x450) =
1.440 L/h
Fouille en tranchée
L’utilisation de trancheuse ou de mini-pelle est rapidement indispensable. Toutefois, la trancheuse (largeur maxi 10/12 cm) est inutilisable pour le passage de plusieurs tuyaux ou d’un tuyau de fort diamètre (trop étroit) et elle ne convient que pour les sols francs ou sableux. Dans les autres cas, la mini-pelle est indispensable.
Temps de travaux
La trancheuse a un débit supérieur à la mini-pelle dans les terrains adéquats. Lorsqu’elle est à pneus, ils seront agraires si le terrain est humide ou peu fragile et “gazon” sur sols secs et/ou fragiles.
Profondeurs
Eau
potable.............................................................................................
génératrice supérieure à Ø 0,80
m
Primaire arrosage (toujours en charge, en
général).................................
génératrice supérieure à Ø 0,60
m
Secondaire arrosage (purgé en
hiver).....................................................
génératrice supérieure à Ø 0,40 m
en général
Plan de récolement
On s’efforcera d’effectuer un plan de récolement amendant le plan d’implantation, correspondant à la réalité du terrain et portant notation des matériels utilisés.
Équipement supplémentaire théorique
Pour empêcher le retour
des eaux d’arrosage et de ce qu’elles peuvent contenir
(rejets humains ou animaliers, produits phytosanitaires, etc.) dans
le réseau d’eau potable, la pose d’un disconnecteur
est obligatoire.
Mais un tel dispositif engendre une perte de pression de 0,8 bar.
Dans certains cas, cette perte impose d’implanter un surpresseur
en aval du disconnecteur.
Le disconnecteur est relié, à sa face inférieure, au refoulement EU (et non pas EP). Il doit être placé à 0,50 m du sol pour éviter des rebonds d’un retour d’eau éventuel sur l’installation d’eau potable (contamination...)
Redimensionnement
Si l’on ne peut pas modifier un réseau qui aurait été mal conçu notamment par le choix de tuyaux de trop fort diamètre et donc jamais remplis, on s’efforcera de modifier le nombre d’arroseurs par secteurs de façon que la demande en eau soit plus faible, autorisant alors le remplissage du tuyau de trop gros diamètre.
Repérage - Analyse d’un arrosage existant
À partir des distances et des portées, on est capable de retrouver la pression de service et la pluviométrie.
La hauteur entre la pompe et le niveau de pompage ne doit pas excéder 5,50 m. À 7,70 m, on est en situation de vide.